La compensation carbone

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La Compensation carbone


À défaut de proposer des voyages sans aucune empreinte carbone (pour le moment), POINT-VOYAGES et Expéᵌ ont pour objectif de compenser intégralement : chaque déplacement carboné de nos voyageurs, et compenser l'impact laissé par notre structure dans son fonctionnement quotidien ; en appliquant un principe de "CO Solidaire".
Comment ? En plantant des arbres, susceptibles d'absorber les molécules de CO disponibles dans l'atmosphère.


ATTÉNUER... ET/OU COMPENSER ?

Bien avant que la pandémie de COVID-19 vienne bouleverser nos vies, POINT-VOYAGES étudiait déjà la possibilité d'une atténuation carbone.
Sensibilisés par l'émission de dioxyde de carbone, provoquée par les déplacements de nos voyageurs ; notamment celle laissée par leurs acheminements aériens (3,77% des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde) ; mais aussi celle issue de leurs déplacements terrestres en véhicules motorisés utilisant une énergie fossile (même si les trois quarts de nos séjours privilégient la randonnée et les circuits décarbonés) ; nous avons cherché à réduire de façon significative notre impact carbone liée à notre activité touristique.
La première question que nous nous sommes posée était : "Devons-nous continuer à faire voyager des touristes ?". La réponse est oui... de toute évidence. Bien que peu d'études démontrent l'impact positif du tourisme dans les zones que nous proposons, notre expérience nous prouve quotidiennement que les retombées humaines, financières et interculturelles provoquées par le voyage restent nécessaires et ô combien importantes ! Partant du postulat que le tourisme éthique & solidaire que nous pratiquons, génère davantage de bénéfices que de dommages, nous avons alors cherché à atténuer notre empreinte carbone !
Partenaires de TétraktysONG Grenobloise de structuration touristique - qui partage par ailleurs nos valeurs environnementales, nous avons réfléchi, ensemble, à des solutions susceptibles d'atténuer et/ou compenser les déplacements carbonés de nos voyageurs ; mais surtout, nous avons cherché à mettre en place des actions concrètes qui auraient pu être menées sur le terrain, spécifiquement dans les zones géographiques où nous emmenons nos voyageurs.

Parmi les pistes évoquées, il était alors question de remplacer la flotte de bateaux à moteurs thermiques de la grotte navigable de Konglor-Natane au Laos, par des bateaux à propulsion électrique ; de replanter des cèdres sur les montagnes environnantes du casa de Bcharré, dans la vallée de la Qadisha au Liban ; d'installer des éoliennes et des panneaux solaires dans les campements bédouins, du sentier d'Abraham en Palestine... Autant d'actions qui auraient pu être vérifiées par nos voyageurs durant leur séjour sur place !
Malheureusement, notre "collaboration d'atténuation carbone" n'a pu être mise en place, à la suite d'une légifération qui exige désormais certains critères officiels nécessaires pour obtenir la certification carbone ! Nos partenaires de Tétraktys, après s'être longtemps interrogés sur cette opportunité d'être "labellisés", se sont finalement ravisés devant l'ampleur de la tâche.

Retour à la case départ... Partis en avance sur les pistes de la "décarbonation", nous sommes désormais en retard sur nos objectifs ! La pandémie ne nous aura pas aidé non plus...

On arrête tout et on recommence ; mais pas sans avoir travaillé de notre côté sur la forme. En effet, pendant que nos amis grenoblois s'interrogeaient sur les règles en vigueur, nous-mêmes avancions sur les aspects pratiques de la mise en place de notre principe de CO₂ Solidaire.
En premier lieu, devons-nous Atténuer ou Compenser nos émissions carbones ? 
Si nous choisissions la première option ; quelles techniques permettraient d'optimiser l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre ? Celles-ci sont-elles efficientes ? Sont-elles facilement mesurables ? Sont-elles palpables et peuvent-elles faire l'objet d'une vérification par nos voyageurs ? Et puisqu'il faut aussi raisonner financièrement... ces techniques nous permettent-elles d'avoir un bon ratio prix/atténuation carbone ? 
Enfin, si nous choisissons la seconde option, à savoir la compensation ; devons-nous privilégier la plantation d'arbres ? Ou existe-t-il des "machines" qui transforment le CO en oxygène ? Est-ce répandu ? Cela a-t-il un réel impact ? Et cela a-t-il du sens ?

Le reboisement intégré à la vie local.png


GRAINE DE VIE


Au gré de notre étude, nous avons contacté et rencontré Graine de vie, une ONG de droit belge, dédiée à la protection, au reboisement et la reforestation.
Animée par plusieurs projets à Madagascar, au Togo, au Benin, au Cameroun et au Ghana, cette ONG est active depuis 2009, et permet la compensation de l'empreinte écologique des habitants des pays industrialisés grâce à la plantation d'arbres dans des régions en voie de développement.
Pourquoi choisir Graine de Vie ?
En premier lieu, il faut préciser que le contact avec les équipes de Graine de vie a favorisé notre décision de fonctionner avec cette ONG. Passionnés, précis, animés des mêmes valeurs éthiques et solidaires que nous... il s'est vite avéré que nous parlions le "même langage".

Par ailleurs, la zone d'action de Graine de Vie correspond parfaitement à notre zone de compétence historique : l'Afrique.
Leurs techniques ; leur façon d'aborder la reforestation ; leur manière d'accompagner les populations locales dans leurs projets... sont autant d'arguments qui nous confèrent un sentiment de confiance à leur égard !
Si toutes ces informations figurent sur leur site internet (que nous vous invitons vivement à consulter), il est important pour nous d'illustrer leur action en quelques chiffres :

35.000.000 arbres replantés depuis leur création en 2009 ;

144 espèces d'arbres plantés ;

445 personnes actives - 45 membres actifs en Europe (tous bénévoles) dont 20 administrateurs et 400 personnes actives à Madagascar pour le reboisement (rémunérées) ;

896 sites de reboisement ;

12 Projets de protection et de restauration de parcs nationaux ;

20.000 enfants sensibilisés par an, à la cause environnementale ;

17.500 personnes/an - L'empreinte écologique moyenne d'un européen est de 10 tonnes de C0₂/an. Leurs 35 millions d'arbres plantés compensent le CO émis par 17.500 personnes chaque année (175.000 tonnes de CO/an).


 
Image 2 - 144 espèces d\'arbres plantés.jpg



COMPENSER : SE DÉDOUANER DE SON IMPACT ? OU RÉELLE SOLUTION ENVIRONNEMENTALE ?


C'est la vraie question que nous nous posons. Et c'est d'ailleurs la première question qu'on nous pose vraiment ! Est-ce que Compenser n'est pas un moyen de se dédouaner de notre comportement ; dont nos habitudes de déplacements aériens représentent un réel impact pour l'environnement ?
La réponse, en réalité... nous ne l'avons pas car elle dépend de chacun.
En ce qui nous concerne, notre culpabilité est significative. Nous avons conscience de favoriser une activité qui génère - dans son fonctionnement - une importante émission de gaz à effet de serre. Et pourtant, nous avons aussi conscience de générer de l'activité économique dans les zones que nous fréquentons. Nous sommes également vecteurs de dignité, et favorisons les échanges interculturels entre les peuples. Tout cela fait sens... et répond parfaitement à nos valeurs éthiques & solidaires.
Aussi, à partir du moment où les solutions d'acheminement décarboné n'existent pas, nous faisons le choix de Compenser !
Pour autant... compenser ne nous dédouane pas de nos responsabilités environnementales ! Et puisque nous compensons... nous ne nous autorisons pas à faire n'importe quoi !

Pour qu'elle ait du sens, la compensation doit s'accompagner de mesures susceptibles de réduire l'empreinte carbone ; comme choisir un mode de transport moins impactant ; rallonger la durée des voyages ; favoriser les séjours de proximité ; repenser nos modes de consommation touristique... Autant de mesures ayant pour objectif de faire évoluer humblement les mentalités dans le bon sens !

 
Image 3 - 896 sites de reboisement.jpg



OBLIGATOIRE OU FACULTATIVE ?


Devons-nous rendre la compensation obligatoire pour chacun de nos séjours ? Ou au contraire, devons-nous la laisser facultative ?

La réponse est définitivement tranchée puisqu'elle sera obligatoire pour tout le monde ! 

Mais figurez-vous que la question est plus complexe qu'il n'y parait. En effet, lorsque nous y réfléchissions au départ, nous pensions qu'elle devait être facultative et assujettie "à la conscience écologique" du voyageur lui-même. Il faut préciser également que nos premières recherches sur la compensation carbone indiquaient que le principe obéissait à une sorte de cours de la tonne de CO absorbé. On pouvait lire çà et là :
20 € par Tonne de CO absorbé... puis 50 €/tonne à l'horizon 2025... quand d'autres écrivaient 100 €/tonne et 200 €/tonne d'ici 2030 !

Que retenir ? Quel taux faut-il prendre en compte ?
Le sous-évaluer n'aurait pas de sens... Le surévaluer deviendrait contreproductif ; surtout lorsqu'un passager en direction de Katmandou depuis Paris, serait amené à devoir dépenser 100 € x 3.06 Tonnes = 306 € pour compenser sa liaison aérienne vers le Népal ! Le ferait-il ? Pas certain...

Comment sont estimés ces cours ? et sur quoi reposent-ils ?
20 € ; 50 € ; 100 € ou 200 €... ces chiffres sont-ils estimés "au doigt mouillé" ? ou correspondent-ils à une réalité de terrain ? En réalité, le taux dépend notamment de l'organisme de compensation que nous choisissons et dépend surtout de son coût de fonctionnement.
Par exemple, un organisme qui fixera son taux à 20 €/tonne vous assurera - pour ce "prix" - de replanter une dizaine d'arbres ; en contrepartie de quoi, la parcelle replantée sera clôturée et surveillée. A ce prix-là toujours... les frais de fonctionnement de l'organisme représenteront 25 à 40 % de la somme versée. Ainsi, sur les 20 € collectés, 5 à 8 € serviront uniquement à faire fonctionner la structure. Le reste sera partagé entre l'achat des arbres : 2.5 à 5 € ; le salaire des techniciens "forestiers" : 2.5 à 5 € ; les frais de clôture et de surveillance : 2.5 à 5 € ; et le reste de la somme sera consacrée à vous rendre des comptes sur l'évolution de la plantation !

Autre exemple : un organisme qui fixera son taux à 50 €/tonne majorera ses frais de fonctionnement et communiquera davantage sur ses opérations de reforestation ; organisera fréquemment des audits sur ses plantations ; mettra en place des systèmes qui vous permettront de géolocaliser l'arbre qui a été planté par la collecte de votre don...

Ainsi, à notre niveau, nous considérons que ces cours sont très subjectifs et avons l'impression que, plus le taux est haut, plus l'organisme de compensation est capable de vous produire "un beau packaging" pour votre "greenwashing" !

Graine de Vie fonctionne de façon allégée. Seule 15 % de la somme collectée sert à couvrir les frais de structure. L'essentiel va aux arbres et à leur plantation. 
Graine de Vie ne parle pas de cours ; Il fixe un prix : 0.25 €/arbre planté. 
Ainsi, considérant que les essences d'arbres replantées par Graine de Vie, absorbent 100 kg de CO/arbre sur une période de 20 ans (correspondant à leurs meilleures années de croissance), on peut estimer que le cours de la Tonne équivaut à 2.5 €/Tonne lorsqu'on passe par leur intermédiaire !

Pour revenir à la question initiale... s'il est compliqué et inenvisageable de rendre obligatoire une compensation carbone à 100 €/Tonne... la chose est plus aisée lorsque le cours redescend à 2.5 €/Tonne !!! La compensation sera donc obligatoire pour chaque voyageur ; et le montant fixé dépendra du séjour, selon qu'il comporte une prestation aérienne ou non.


COLLECTER – RÉINJECTER – ABONDER – PLANTER... ABSORBER


 
Schéma - La compensation carbone.png


COLLECTER


Comme indiqué précédemment, la somme collectée pour la compensation carbone dépend de la composition du package. La somme est fixée à :
- 15 € si le séjour comporte une prestation aérienne ;
- 5 € si le séjour ne comporte aucune prestation aérienne.
L'une de deux sommes vous sera facturée directement lors de votre inscription, sous forme "d'option obligatoire".
Si nous avons choisi de facturer la compensation carbone "à part" et ne pas l'inclure dans le prix de nos packages ; c'est dans l'optique que vous puissiez prendre conscience de l'importance du CO Solidaire dans notre démarche. Mais surtout, en le notifiant sur votre facture, notre engagement devient contractuel... et nous confère dès lors, des devoirs moraux et juridiques !

Pourquoi 5 € et 15 € ?
Comme indiqué précédemment, il nous parait primordial de compenser intégralement les prestations carbonées consommées. Avec un cours de 2.5 €/tonne de CO absorbé, cela nous permet de couvrir 2 tonnes pour un séjour sans aérien ; et 6 tonnes pour un séjour avec aérien ; ce qui est plus que suffisant ! Mais nous y reviendrons plus tard...



RÉINJECTER


Graine de Vie est une ONG de droit belge. 
À ce titre, chaque don en sa direction, est éligible à la réduction mécénat dès lors qu'il est réalisé auprès d'une association (ou une fondation) d'intérêt général en Europe.
Pour information, la réduction d'impôt mécénat est imputable sur l'Impôt sur la Société à hauteur de 60% du don.
Même si le calcul comptable est plus complexe que cela... Point-Voyages est susceptible de récupérer 9 € lorsqu'un don de 15 € est réalisé ; et récupère 3 € lorsqu'un don de 5 € est effectué.
Il va de soi que Point-Voyages n'a pas pour vocation de récupérer ses sommes pour les "mettre dans sa poche". C'est pourquoi, nous avons opté pour une démarche qui consiste à réinjecter la somme récupérée de votre don, dans le seul objectif de planter davantage d'arbres !



ABONDER


Collecter puis réinjecter ne nous suffit pas.
En effet, les 15 €/5 € issus de vos dons + les 9 €/3 € récupérés et réinjectés, sont de votre fait.
Dès lors, cela nous semble plus éthique que Point-Voyages / Expéᵌ contribue à la démarche en y ajoutant sa quotepart.
Ainsi, Point-Voyages / Expéᵌ abondera d'1 € supplémentaire pour chaque don effectué ; qu'il s'agisse d'un séjour avec ou sans aérien.
1 € ; c'est 4 arbres supplémentaires plantés ; c'est aussi 400 kg de CO₂ absorbé, supplémentaires. Cette quotepart contribue à compenser l'empreinte carbone laissée par la structure-même de Point-Voyages : chauffage, électricité, déplacements professionnels, trajets domicile/travail, stockage de données, utilisation des datacenters, courriels, appels téléphoniques... et tout ce qui est source d'émission carbone dans nos tâches professionnelles quotidiennes !

Et puis... à Point-Voyages, nous aimons les chiffres ronds ! 15 € + 9 € + 1 € est égal à 25 € ; mais surtout 25 € équivaut à 100 arbres plantés et 10 Tonnes de CO absorbé.




PLANTER


Les dons ainsi collectés, réinjectés et abondés, sont confiés à Graine de vie pour planter des arbres.
Ainsi, pour un séjour avec aérien, nous leur confions 25 € (dissociés en 15 € + 9 € + 1 €) ; et pour un séjour sans aérien, nous leur envoyons 9 € (dissociés en 5 € + 3 € + 1 €).
25 € équivaut à 100 arbres plantés ; 9 € équivaut à 36 arbres plantés.

Pour chaque destination, Graine de vie plante des arbres fruitiers, des arbres forestiers et des arbres ornementaux. Leurs principes : le reboisement intégré à la vie locale pour améliorer les ressources économiques et alimentaires de la population des pays en développement.

Leur stratégie repose essentiellement sur la sensibilisation des populations locales. Puisque ce sont principalement les villageois qui coupent les arbres et brûlent les forêts environnantes pour améliorer leurs ressources : ce sont donc ces derniers qu'il faut convaincre des avantages produits par une gestion durable de leurs forêts pour qu'ils deviennent les acteurs de la reforestation de leur village. Toutes les pépinières initiées par Graine de vie, produisent pour moitié des arbres forestiers et pour l'autre moitié des arbres de rente, c'est-à-dire des arbres utiles pour augmenter les ressources économiques ou alimentaires de la population qui choisit elle-même les espèces qu'elle souhaite voir planter (arbres fruitiers, arbres produisant des huiles essentielles, arbres à croissance rapide pour les besoins de la construction, arbres ornementaux, arbres fixant les terres pour éviter l'érosion, arbres protégeant le littoral, arbres médicinaux, etc...).
Pour en savoir plus, vous pouvez télécharger le rapport de Graine de vie sur le Reboisement intégré à la vie locale.

Parmi les essences d'arbres replantés, on retrouve des manguiers, des papayers, des avocatiers, des jaquiers et des cacaoyers... (pour les arbres fruitiers) ; mais aussi des tecks, des palissandres, des acacias, des ébènes, des tamarins, des kapokiers et muscadiers... (pour les arbres forestiers) ; ou des frênes, des jacarandas, des baobabs, des flamboyants ou des tamariniers... (pour les arbres ornementaux).

Pour info...
Comme vous l'avez lu plus haut, nous avons considéré que chaque arbre planté dans la zone d'intervention de Graine de Vie absorbait 100 kg de CO durant les 20 meilleures années de sa croissance.
Pourtant, la capacité de stockage de carbone d’un arbre varie selon plusieurs critères : l’espèce ; l’âge ; la taille ; le climat et le sol.
Certains arbres poussent plus vite et donc absorbent plus rapidement plus de CO. Au contraire, d’autres espèces d’arbres ont une croissance plus lente mais vivent aussi plus longtemps et absorbent donc plus de CO sur le long terme. Il est donc difficile d’estimer quels arbres absorbent le plus de CO.
A titre d'exemples :
- une forêt de conifères (cyprès, cèdres, pin...) absorbe 2.4 Tonnes de CO/an/hectare ;
- une forêt de feuillus (bouleau, châtaignier, chêne, érable...) absorbe 4.6 Tonnes de CO/an/hectare ;
- quant à une forêt de mixte (composée de conifères et de feuillus), elle absorbe 4.9 Tonnes de CO/an/hectare.

Même si les zones géographiques de plantation que nous avons choisies, ne concerne pas cette essence d'arbre, il est intéressant de savoir que le Paulownia, surnommé l'arbre impérial, a cette capacité de filtration hors norme qui en fait un arbre indispensable à la planète. Il peut absorber 10 fois plus de CO que les autres arbres et donc purifier l'air beaucoup plus vite. Qui plus est, il croît très vite.



ABSORBER


Dans les zones tropicales où Graine de vie replante des arbres : 
1 arbre planté = 100 kg de CO absorbé sur une période de 20 ans (correspondant aux meilleures années de croissance de l'arbre).
Ainsi, 100 arbres plantés = 10 Tonnes de de CO absorbé ; et 36 arbres plantés = 3.6 Tonnes de de CO absorbé !


L'IMPACT CARBONE DE NOS SÉJOURS
 
Schéma - L\'impact carbone de nos séjours.png



L'IMPACT CARBONE DES PRESTATIONS AÉRIENNES


C'est de loin, la prestation la plus carbonée de notre activité touristique. C'est celle qui nous fait culpabiliser ; celle que nous stigmatisons tous... et celle pour laquelle nous aimerions constater des avancées technologiques significatives !
Le solaire, l'hydrogène, l'électrique... autant de solutions plus ou moins avancées dont nous parlons quotidiennement ; mais qui pour l'heure, ne sont pas encore opérationnelles !
Pour le moment, l'avion pollue et dégage des quantités astronomiques de gaz à effet de serre. C'est un fait... et nous ne cherchons nullement à le masquer !
Ainsi, sur chacun de nos séjours, vous pouvez retrouver l'impact carbone de la prestation aérienne du voyage. Exprimée en Tonnes, elle vous indique le degré d'émission de CO de l'aller-retour aérien du voyage (et des éventuels vols intérieurs inclus dans le package).
Il va de soi que les voyages les plus lointains expriment un tonnage de CO émis, plus conséquent que ceux plus proches, qu'ils soient court-courriers ou moyen-courriers.

 En moyenne, l'émission carbone de la partie aérienne de nos voyages avec aérien est de 2.07 Tonnes/pers./séjour.

Cette moyenne a été calculée par rapport à une année de référence : celle de 2019 (année anté-covid). Nous avons pris en compte chaque pays de notre catalogue ; comptabilisé chaque séjour réservé ; multiplié par l'impact carbone spécifique de chacune des destinations aériennes... et avons obtenu cette moyenne (sans oublier de prendre en compte l'aller-retour, évidemment...).
Spécialistes historiques de l'Afrique saharienne et sahélienne ; bien implantés au Moyen-Orient notamment, il est donc logique que notre moyenne soit très en deçà des quasi 6 Tonnes de CO émis pour un Aller-Retour Paris – Ushuaia en Patagonie ?!

Ayant fait voyager plus de 300 personnes en Palestine, cette même année, il est tout aussi logique que les 1.92 Tonnes de CO émis pour un Paris – Tel Aviv (Aller-Retour) fasse chuter la moyenne !

Quoiqu'il en soit, en compensant à hauteur de 10 Tonnes de CO absorbé ; que nous voyagions vers Tel Aviv ou vers Ushuaia, la prestation aérienne du séjour est largement compensée... et davantage !


L'IMPACT CARBONE DES PRESTATIONS TERRESTRES

Nos séjours sont majoritairement des circuits itinérants dont le mode de déplacement est la randonnée. L'impact carbone y est évidemment réduit (bien que non-nul).
Nous conservons toutefois une multitude de voyages, dont le mode de déplacement est réalisé en transport motorisé ; qu'il soit en minibus (la plupart du temps) ; en transport en commun (lorsque c'est possible) ; ou en véhicule 4x4 (lorsque la physionomie du terrain l'impose).
Ainsi, avec la même méthodologie que celle utilisée pour les prestations aériennes, nous avons réalisé une moyenne de notre impact carbone terrestre.

En moyenne, l'émission carbone de la partie terrestre de nos voyages avec ou sans aérien est de 0.3 Tonnes/pers./séjour (300 kg/pers./séjour).

Il est utile de distinguer dans cette moyenne, que nous avons pris en compte l'intégralité de nos séjours ; et estimé l'impact de la partie terrestre ; qu'ils comportent ou non une prestation aérienne !
Veuillez noter également que certains de nos séjours qui se déroulent en France, sont proposés sans aérien puisque nous donnons rendez-vous à nos voyageurs directement sur place. Il n'est pas rare dans ce cas-présent, que nous démarrions à pied depuis le point de départ, sans jamais utiliser le moindre transport carboné durant le séjour. L'impact carbone est ainsi quasi-nul ; puisqu'il se limite au seul impact de la logistique provoquée (nourriture, réchauds, gîtes, refuge...). Cependant il serait hypocrite de noter un impact carbone à "zéro" dans ce cas précis, car le rendez-vous initial induit forcément un déplacement carboné pour s'y rendre !!! Dans ce cas, nous considérons que nos voyageurs réalisent en moyenne un trajet de 200 km aller + 200 km retour avec leur véhicule personnel pour se rendre sur place. 
Ainsi, un séjour sans aérien et sans transport carboné réalise une émission de 100 kg de CO tout de même.

Encore une fois et quoiqu'il en soit, en compensant à hauteur de 3.6 Tonnes de CO absorbé, un séjour sans prestation aérienne sera toujours intégralement compensé... et davantage !

Pour info...
Nous avons déterminé une moyenne d'émission carbone de nos séjours "terrestres" à 0.3 Tonnes de CO/pers./séjour (300 kg/pers./séjour).
Il convient cependant de clarifier notre mode de calcul. Pour cela, nous avons estimé chaque transfert en prenant un remplissage moyen de 8 personnes/minibus ; sachant qu'un tel véhicule consomme en moyenne 15 Litres/100 km.
Les différents calculateurs estiment l'impact carbone selon la distance du transfert parcouru.
A titre d'exmples :
- un transfert de 200 km dégage 0.03 Tonnes de CO/pers ;
- un autre de 500 km dégage 0.08 Tonnes de CO/pers ;
- 1000 km dégage 0.17 Tonnes de CO/pers ;
- 1500 km dégage 0.25 Tonnes de CO/pers ;
- et enfin, un transfert de 2000 km dégage 0.33 Tonnes de CO/pers.

Même si ces chiffres restent "raisonnables" (dans la mesure où nous n'utilisons que des transports "mutualisables") ; ces derniers restent toujours trop importants pour notre planète.
Dès lors que la technologie nous le permettra, nous choisirons systématiquement un transport "décarboné" pour chacun de nos séjours.

 
Image 4 - 35 millions d\'arbres plantés.jpg



AVEC TOUT CE CO ABSORBÉ... ET DAVANTAGE...

Avec tout ce CO absorbé et davantage... nos séjours sont intégralement compensés (à hauteur de 400 %).
Fort de ces scores honorifiques, il ne s'agit pas pour autant de faire n'importe quoi ! Pour nous... comme pour vous !
La responsabilité est l'affaire de chacun. Nous n'avons qu'une seule planète ; préservons-là au maximum. Le GIEC nous communique des chiffres alarmants sur le réchauffement climatique. L'augmentation de 2.5° C à l'horizon 2050 est catastrophique. A notre échelle franco-Rhône-alpine, cette hausse de 2.5° C signifie qu'il n'y aura "plus jamais de neige" en deçà de 1500 m d'altitude ; Mais plus largement, cela induit : une hausse du niveau de la mer ; une hausse de la température des océans ; une intensification des précipitations (fortes pluies et grêle) et une augmentation des cyclones tropicaux violents.

Si nos séjours sont compensés (en moyenne) à hauteur de 400 %, cela signifie que vous compenserez 4 fois votre séjour. Ainsi, une fois votre séjour compensé 1 fois (on se croirait dans une histoire belge...), les 3 fois restantes peuvent servir à :
- Compenser tous les séjours de Point-Voyages réalisés durant les années antérieures (pour info, en 2019, nos voyages ont participé à l‘émission de 2000 Tonnes de CO) ;
- Compenser son propre impact carbone émis par son véhicule personnel (pour indication, un véhicule qui réalisera 15 000 km / an, émettra 3.5 Tonnes de CO) ;
- Compenser l'impact carbone de son alimentation (pour indication, chaque français émet 1.15 Tonnes de CO en moyenne, pour tout ce qui a trait à sa nourriture) ;
- Compenser l'impact carbone de l'énergie de nos logements (pour indication, chaque français émet 1.7 Tonnes de CO en moyenne, pour tout ce qui concerne l'énergie de son foyer) ;
- Participer au rééquilibrage mondial (si c'est encore possible ?!) de la réduction des gaz à effet de serre !

Les premiers jours du premier confinement pandémique de mars 2020, nous laissait penser que nous pourrions assister à une Révolution écologique. Il s'est avéré finalement que nous avons plutôt eu affaire à une Évolution écologique. La compensation carbone n'est pas seulement un "pansement" mis sur les maux causés par le réchauffement climatique ; elle est avant tout une action significative, contribuant à l'évolution des consciences collectives ; mais aussi un frein à la dégradation de la situation !

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