Voyage au Japon, par où commencer ?
Les villes à visiter au Japon
Tokyo
La capitale nippone a de nombreux atouts dans son jeu ! Cette mégalopole de plus de 13 millions d’habitants est composée de multiples quartiers tous emblématiques d’une vie japonaise très actuelle ou ancrée dans des traditions séculaires. Selon le lieu où vous vous promènerez vous pourrez côtoyer des Geiko à Asakura entre pagodes et temples ou bien assister médusé au défilé des fashionistas tokyoïtes au cœur de Shibuya, haut lieu de la mode nippone. En week-end, vous pourrez vous rendre au parc Yoyogi pour assister à des mariages traditionnels ou bien vous rendre au musée Ghibli à Mitaka pour vous immerger dans le monde fabuleux de l’animation des célèbres studios et approcher de près les œuvres des dessinateurs Miyazaki et Takahata, entre autres.
Si vous êtes un lève-tôt, vous pourrez vous rendre à Tsukiji, le plus grand marché aux poissons du monde ! Un ballet orchestré par des codes auquel nous ne sommes pas initiés, mais qui a le don de nous laisser bouche bée !
Kyoto
Kyoto fut la capitale pendant plus de 1000 ans de l’empire japonais. Elle abrite désormais 1.5 million d’habitants soit 10 fois moins que la capitale actuelle. Embrasser la ville d’un regard depuis le haut de la tour de Kyoto et se rendre ensuite à la bambouseraie de Arashiyama pour se ressourcer. Vous pourrez alors dans la foulée contempler des singes en liberté au par Iwatayama.
Une allée de Tori, arches japonaises, vous accueille pour que vous puissiez accéder au complexe Shinto Fushimi Inara Taisha. Marché couvert, gares, métros, bus sont autant d’expériences à vivre à Kyoto.
Incontournables à Kyoto, ce sont les temples shinto. Ils se répartissent dans toute la ville et offrent des espaces de paix et de sérénité sans nulle autre pareille. Pierres, eau et végétaux composent des paysages incroyables.
L’île de Miyajima
Si Miyajima est un nom simple à prononcer, le nom véritable de l’île est Itsukushima, dans la baie d’Hiroshima. Même si le passé douloureux et la violence extrême qu’a tristement connu la région le 6 août 1945 marquent tous les esprits qui se rendent dans ce secteur, aujourd’hui on retient surtout la quiétude du site et l’accueil des Japonais qui y résident.
Iriomote
Île située à l’extrême sud de l’archipel, Iriomote est une île qu’il faut connaitre et sur laquelle on veut aller, car on ne s’y retrouve pas par hasard. Cet espace naturel couvert à 90% par de la forêt est un sanctuaire pour la faune et la flore, notamment pour un chat endémique de l’île, le chat sauvage d’Iriomote. Pour la petite histoire, sur cette île éloignée de tout, les parents de l’île ont craint que leurs enfants n’aient pas le réflexe de s’arrêter au feu rouge. C’est pour cette raison que deux feux rouges ont été placés sur l’unique route de l’île. Pas réellement nécessaires, ils sont seulement érigés à titre pédagogique !
A voir et à faire au Japon
La cérémonie du thé
La cérémonie du thé est une étape incontournable dans les traditions japonaises. Protocole très codifié empreint de délicatesse et d’une certaine lenteur. Cette dernière est importante, car elle atteste de l’envie de bien faire les choses. Lors de la cérémonie du thé, une attention particulière sera apportée au nettoyage des ustensiles qui vont être purifiés, et par extension vont purifier nos âmes. La température et la quantité d’eau ainsi que la quantité du thé, mais surtout le maniement du fouet seront les éléments indispensables pour offrir un thé de qualité. La cérémonie du thé est très importante au Japon pour que les âmes de l’hôte et de ses invités puissent se retrouver ensemble.
Les Jardins japonais
Là encore, le monde des jardins japonais est un univers très codifié. La nature doit y être représentée en miniature. Des paysages entiers doivent être reconstitués dans des proportions infiniment plus petites que dans la nature. L’art de la taille et de l’agencement est ancestral. Certains jardins très anciens, vieux de plusieurs centaines d’années sont l’objet d’attentions particulières afin que les directives d’harmonie et d’agencement soient encore aujourd’hui toujours respectées. La fonction première du jardin dans la tradition japonaise est la contemplation d’un espace qui change au gré des saisons, comme l’âme encore une fois. Le recueillement et la méditation sont des moments clés de la vie des Japonais qui observent encore les traditions millénaires. On vient y chercher apaisement et repos. Les maitres de jardins modernes conservent l’esthétique japonaise, mais acceptent quelques agencements particuliers pour convenir aux clients. Azalées, mousses, pins, érables, cerisiers sont les espèces les plus courantes.
Maiko et Geiko
Apprenties Geiko dans une okiya pendant une année, les maikos apprennent la danse, la cérémonie du thé, la musique dans la plus stricte tradition japonaise. Tout le protocole ancestral de la bienséance japonaise leur est inculqué jusqu'à ce qu'elles puissent maitriser les codes sur le bout des doigts. Le terme de geisha est une appellation très péjorative, à ne pas utiliser au pays du soleil levant. Elles sont des invitées de prestiges que les grandes familles font venir pour saluer l’importance de leurs hôtes.
Sumi-e et calligraphie
Le soumi-e est une technique de dessin à l’encre réalisée avec des matériaux exclusivement issus de la nature, fusains, cendre et graisse animale sont parmi les éléments de base qui permettent la réalisation de dessins aux nuances délavées. L’exécution d’un sumi-e ou d’une calligraphie relève d’un moment de grâce, où concentration et respiration doivent permettre la réalisation parfaite de ce qui est attendu.
Les sources volcaniques de Beppu
Dans la préfecture d’Oita se situent des sources d’eaux chaudes. Elles sont des résurgences chaudes issues de chaleur volcanique. Petit rappel agréable, mais non moins significatif que l’archipel est soumis aux pressions souterraines. Eaux chaudes, végétation verdoyante et généreuse due à la richesse du sol volcanique vous attendent dans cette région. Un bain de nature idéal pour vivre une expérience harmonieuse avec la nature.
Découvrir le Japon
Ruelles étroites, lanternes rouges allumées à la nuit tombée, galeries couvertes et sol pavés sont un peu, on peut le croire, une image surfaite du Japon, mais il n’en est rien, vous pourrez réellement arpenter ces ruelles authentiques et vous assoir dans un jardin ou une bambouseraie pour reposer vos pieds et votre esprit en laissant le vent dans les bambous vous offrir une musique sans nulle autre pareille.
Cerisiers en fleurs, jardin sous la neige ou couleurs chatoyantes de l’automne, vous pourrez au gré des saisons voyager au cœur d’un pays où la nature est au centre de tout. Entre villes et espaces naturels, vous évoluerez dans un milieu diversifié passionnant ! Vous pourrez vous prélasser dans un bain japonais assez chaud (40°c) à contempler les montagnes embrumées et les forêts denses enveloppées de mystère.
Les temples japonais seront des étapes incontournables de votre périple. Vous en verrez aussi bien en ville qu’en campagne ou en montagne. Encore fortement utilisés vous y croiserez des moines qui pratiquent le bouddhisme et le shintoïsme. Le Shinto est une croyance animiste basée sur la nature et plaçant cette dernière au centre de tout. C’est la religion la plus ancienne qui est pratiquée au Japon actuellement. Dans le shinto il n’y a pas de dogme, ni de code moral, toutefois plus de 8000 esprits existent et sont honorés.
La nature se relève toujours des coups durs, les Japonais y puisent par mimétisme leur capacité de résilience, notamment face aux multiples tremblements de terre et raz de marées qu’essuie l’archipel tous les ans. Bouddhisme et shintoïsme se côtoient et se respectent mutuellement, en toute tranquillité. Grâce à cela, de très nombreux Japonais concilient les deux religions, utilisant le shintoïsme pour accompagner le vivant et le bouddhisme pour accompagner les morts.
Concernant la mort, les cimetières sont des espaces ouverts, absolument mêlés à la nature qui permettent aux Japonais de communier avec les âmes dans tous les espaces naturels. Une philosophie, un art de vivre qui transcende le mode de vie des Japonais.
Peuples, Ethnies et Langue :
Tokyo, la capitale, est l’aire urbaine la plus peuplée du monde, avec plus de 37 millions d’habitants, en comptant toute l’agglomération. La langue officielle est le Japonais. Les principales religions sont le shinto (107 millions de personnes) et le bouddhisme (94 millions). Une bonne partie d’entre eux mêlent traditions shintoïstes et pratiques bouddhistes de concert.
Le japonais originel, se prêtant mal à la dérivation de nouveaux mots techniques, s'est constitué un répertoire d'éléments d'origine chinoise. Les Japonais n'ont cessé d'y puiser tout au long des siècles des idées pour créer les mots nécessaires au fur et à mesure de l'évolution des connaissances dans tous les domaines.
Ce répertoire est composé d'environ 6 400 éléments, représentés chacun par un kanji, un idéogramme. Selon son niveau social et son niveau d’étude, on connait plus ou moins de Kanjis.
Après l'ouverture du Japon au monde occidental dans la seconde moitié du XIXe siècle, la création de nouveaux kanjis s'est sensiblement accélérée.
Gastronomie :
Au Japon, manger n'est pas une banalité, cela fait partie intégrante de la culture nippone. Les modes de préparation, de cuisson et de consommation sont tout un art. Votre voyage au Japon avec Point-Voyages vous permettra de mieux comprendre et apprécier les goûts et saveurs de ce pays.
Le Japon a emprunté à la Chine au moins trois de ses éléments constitutifs : le riz, le thé et le soja. Le riz est l’élément de base comme de fête. La viande est consommée surtout sous la forme de brochettes, notamment de poulet (yakitori). La cuisine japonaise reste traditionnellement l’art d’accommoder le riz. Les nouilles ont, elles aussi, beaucoup de succès. Elles se dégustent chaudes ou froides, toujours accompagnées de sauces.
Les légumes cultivés dans le pays du Soleil-Levant présentent une grande variété.
Autour de Kyoto, les coutumes culinaires sont différentes de celles de Tokyo. On élabore des spécialités en cuisant par ébullition, à la vapeur et à l’étuvée ; alors que les alentours tokyoïtes regorgent d’une cuisine qui met l’accent sur la découpe. La capitale japonaise est depuis peu la ville la plus étoilée du monde.
La part belle est faite également aux poissons qui sont une ressource idéale. En effet de par sa nature d’archipel, la mer est omni présente et les produits de la mer, qu’il s’agisse de poissons, de crustacées ou d’algues sont très importants. En France nous ne connaissons que très peu de choses dans l’éventail de la cuisine nippone. Vous pourrez vous mettre au défi de choisir un mets au hasard sur une carte et d’avoir la surprise de découvrir une viande, un poisson ou un insecte dans votre plat ! Pour les aventuriers des papilles et les corsaires du goût, le Japon est un terrain de jeu et d’expérimentations incroyable ! Vous êtes prêts ?!
Climat :
L'été étant très chaud sur la côte, les deux saisons idéales sont le printemps (fin mars-début avril) pour les couleurs (éclosion des fleurs de cerisiers) - fin avril-début mai, c'est la Golden Week : il y a beaucoup de monde - et l'automne, saison agréable pour sa douce température et les couleurs des arbres. Fin juin-début juillet, en remontant de l'équateur, le courant chaud, kuroshio, provoque d'importantes chutes de pluie de mousson. L'été (juillet et août) peut devenir très chaud et humide.
Décalage horaire :
Quand il est midi à Paris ou Genève, il est 19h (heure d'été) et 20h (heure d'hiver) au Japon. Le décalage horaire est de plus 7h en été et 8h en hiver.
Quand il est 7h du matin au Canada, il est 21h au Japon, le décalage étant de 14h.
Change et moyen de paiement :
La monnaie japonaise est le yen (Y). En décembre 2018, 1 euro valait environ 128 yens, mais cela peut varier selon les mouvements monétaires et l'évolution du taux de change.
- Vous pouvez changer l'argent avant le départ ou sur place (taux à peu près identique). Mais l'idéal est d'avoir un maximum d'argent liquide à changer pour éviter les déconvenues. En effet, dès que l'on quitte Tokyo, beaucoup de petits restaurants ou boutiques n'acceptent pas les cartes de paiement.
- Distributeurs automatiques d'argent : rares sont les distributeurs d'argent permettant le retrait de yens avec une carte internationale de paiement (Visa, MasterCard, American Express...).
Couverture GSM :
On trouve des téléphones publics partout au Japon. Les téléphones vert et gris acceptent des pièces de 10 Y et de 100 Y ainsi que des cartes prépayées. Les téléphones à carte IC n'acceptent que des cartes prépayées IC.
Un appel local vous coûtera 10 Y la minute. Si on utilise des pièces de 100 Y, l'appareil ne rend pas la monnaie.
On peut téléphoner à l'étranger depuis les téléphones gris ou les téléphones à carte IC, qui portent la mention « International & Domestic Card/Coin Telephone ».
Internet :
Une alternative : on peut également se rendre dans un cybercafé et utiliser les logiciels d'appel comme Skype pour appeler la France.
